Concombre HISTOIRE Sans doute un indien ! Né selon toutes probabilités dans le nord de l'Inde (où il est l'objet de nombreux récits légendaires), le concombre s'est trés tôt propagé vers la Chine et vers le Moyen-Orient. Fruit d'une plante herbacée annuelle originaire du sud de l'Asie où on aurait trouvé des graines vieilles de plus de 10 000 ans. On suppose que le concombre aurait été par la suite introduit en Extrême-Orient, en Asie centrale et en Inde par des navigateurs. Ce légume fut très apprécié des Égyptiens, des Grecs et des Romains. Il est utilisé depuis les temps anciens tant comme aliment que pour les soins de la peau. La Quintinie, agronome français sous Louis XIV, inventa la culture du concombre sous abri afin d'en devancer la récolte et de le servir au roi qui en était très friand. La variété gherkin a été introduite dans le Nouveau Monde avec la venue des esclaves d'Afrique et est devenue une culture importante en Inde occidentale. Plus récemment, les Anglais ont développé une variété de concombre sans pépins cultivée exclusivement en serre sans pollinisation par les abeilles. Les premiers colons introduisirent le concombre en Amérique du Nord. Le concombre est apparenté aux courges et aux melons. Il pousse sur une plante qui atteint entre 1 et 3 m de long, et dont les tiges rampantes sont munies de vrilles qui leur permettent de grimper; le fruit apparaît après la floraison de grandes fleurs jaunes; il a une forme allongée et cylindrique et atteint de 8 à 60 cm. Il existe une quarantaine de variétés de concombres; les variétés dites anglaises ou européennes sont les plus longues, tandis que les variétés américaines sont plus trapues. La couleur de la peau varie du vert au blanc; elle peut être lisse, côtelée ou rugueuse mais toujours brillante; certaines variétés ont des protubérances parfois épineuses. La chair blanchâtre, croquante et fraîche est légèrement amère et contient, selon les variétés, une quantité de graines comestibles plus ou moins grande. Généralement, ce que l'on nomme «cornichon» désigne certaines variétés de concombres cueillis encore verts et à peine développés pour en faire des marinades. Il existe une variété de concombre (C. anguria) qui est de petite taille, mesure environ 5 cm de longueur et 2,5 cm de diamètre, et de forme oblongue. Il s'agit du vrai concombre gherkin cultivé et utilisé spécifiquement pour faire des marinades; on le nomme aussi «cornichon épineux», car il est recouvert de petites épines. Le concombre peut être difficile à digérer; les variétés européennes et certaines variétés nouvelles se digèrent plus facilement. Aujourd'hui les plus grands producteurs de concombres sont la Chine, le Japon, la Turquie, les États-Unis et la Roumanie. Il fut cultivé sur les bords du Nil par les Egyptiens, qui en consommaient beaucoup, et le faisaient figurer parmi les offrandes destinées à leurs dieux. Les Hébreux l'importèrent en Terre promise, où il devint l'un de leurs mets préférés. Grecs et Romains appréciaient beaucoup le concombre : Pline rapporte que l'empereur Tibère s'en régalait quotidiennement, et que les jardiniers le faisaient pousser sous cloche pour accélérer sa croissance. On trouve mention officielle de sa présence en France dès le IXe siècle, lorsque Charlemagne en ordonna la culture dans ses domaines. Au XVIIe siècle, La Quintinie, le jardinier en chef de Versailles, en fera pousser sous serre, en "primeur" : Louis XIV était en effet très friand de potages et de salades à base de concombre. Beaucoup plus amer qu'aujourd'hui, le concombre était alors un hôte courant des potagers. Après avoir été cultivé à grande échelle en plein champ, il est de nos jours de plus en plus souvent produit sous serre. Cultivé depuis des millénaires, on le trouve en Inde orientale en 1500 avant l'ère chrétienne. 5000 ans avant Jesus-Christ, le concombre était connu des chinois et depuis des siècles était très répandu dans les pays d'Asie. 3500 ans avant notre ère, les Egyptiens le consomme, les Ebreux appréciaient sa fraîcheur. Cultivé également en Grèce, en Italie, il apparait en France au Moyen-Age. Ce légume est très apprécié des têtes couronnées. Le concombre est un légume des pays temperés, même si un plant sauvage de concombre à été trouvé au pied de l'Himalaya ! Le concombre est un cousin du melon, il a aussi un lien de parenté avec la citrouille et le potiron car ce sont des lianes rampantes. Le concombre a une saveur insipide, il est aqueux et désaltérant. La présence de cucurbitacine C provoque une certaine amertume que les jardiniers essaient de supprimer par hydratation. Le concombre est le roi du régime, sa teneur en eau peut être égale à 97%. Peu calorique (14 cal/100 grammes) c'est un légume plein de vitamines A, B, C et contient notamment du fer, du manganèse et de l'iode. Il est rafraîchissant, dépuratif, diurétique. Un petit inconvénient cependant, mangé cru, il est amer et peut être mal supporté par les estomacs fragiles. On peut utiliser le concombre en dermatologie et cosmétique. Il est un superbe adoucissant pour la peau. Efficace pour lutter contre la couperose, contre les tâches de rousseur mais aussi contre les rides ! Le concombre se déguste cru, pour cela il doit être très frais, non frippé, épluché et dégorgé dans du sel pour ôter l'amertume. Il se prépare en salade avec du citron, de l'huile d'olive, avec une sauce au yaourt ou encore de la crème fraîche. Il peut également être cuit pour être farci avec du riz, des champignons, des olives et une pointe d'ail. Ou bien mangé comme les anglais le font, en soupe ! Les vertus du concombre. Le concombre est habituellement consommé cru, mais il est très savoureux servi cuit, en légume d'accompagnement. Pour cela, on le détaille en petits dés, que l'on cuit à la vapeur ou que l'on fait étuver doucement dans un peu de matière grasse. Riche en eau, bien pourvu en minéraux en particulier en potassium, le concombre est un légume très désaltérant et particulièrement léger en calories : 10 kca l42 kJ aux 100 g. Il fournit un large éventail de vitamines toutes les vitamines du groupe B, de la vitamine C au taux de 8 mg aux 100 g, et un peu de provitamine A et de vitamine E. Ses fibres sont mieux tolérées si on fait dégorger le concombre avant consommation, ou tout simplement si on le mastique avec soin. On attribue au jus de concombre absorbé à jeun des propriétés dépuratives et apéritives. En dermatologie, le concombre est considéré comme adoucissant, et on l'utilise traditionnellement (sous forme de cataplasme ou de lotion) pour lutter contre les rougeurs, les dartres et les démangeaisons. Selon les variétés, le concombre renferme plus ou moins de substances aromatiques amères (concentrées dans la partie proche du pédoncule). Les sélections variétales visent à produire des concombres peu amers, à chair fine, tendre et croquante, et ayant peu de graines centrales. Le concombre est le roi du régime, sa teneur en eau peut être égale à 97%. Peu calorique (14 cal/100 grammes) c'est un légume plein de vitamines A, B, C et contient notamment du fer, du manganèse et de l'iode. Il est rafraîchissant, dépuratif, diurétique. Un petit inconvénient cependant, mangé cru, il est amer et peut être mal supporté par les estomacs fragiles. On peut utiliser le concombre en dermatologie et cosmétique. Il est un superbe adoucissant pour la peau. Efficace pour lutter contre la couperose, contre les tâches de rousseur mais aussi contre les rides ! Le concombre est très rafraîchissant. C'est une excellente source de potassium, de vitamine C et d'acide folique. On le dit diurétique, dépuratif et calmant. Réduite en purée et incorporée à d'autres ingrédients, la chair de concombre est utilisée dans la fabrication de masques pour les soins de la peau.