Le lait -la forte concentration en protéines de très bonne qualité (ayant tout les acides aminées essentiels). -la forte teneur en calcium dont il n'est plus nécessaire d'expliquer les bienfaits. -la vitamine D qu'il est difficile de trouver dans d'autre aliments. (prévient les problèmes de rachitisme). -le lait est riche en riboflavine (vitamine du complexe B) -le lait est aussi riche en vitamine A. -il contient aussi du magnésium. -il contient aussi des acides "CLA" connus pour leur effet anti-cancer. La plupart de nos sociétés ont consommé force produits laitiers pendant des siècles et des siècles, sans les troubles dégénératifs d'aujourd'hui, et tout soudain le lait serait devenu poison - lui qui a traditionnellement été utilisé en contre-poison quand il était encore cru? [...]. Une récente étude scientifique par exemple indique que les finlandaises consommant du lait sont moins sujettes au cancer du sein que les témoins... La médecine ayurvédique utilise les produits laitiers en traitement thérapeutique. Les végétariens indiens, réputés pour leur bonne santé, consomment presque à chaque repas du caillé de lait. La doctoresse Kousmine obtenait des résultats impressionants sans éliminer les produits laitiers. Idem Adelle Davis. Idem le docteur Lutz. Multipliez chacun de ces thérapeutes par dix mille patients environ sur une carrière de consultations. Il y a encore quantité d'observations similaires.[...]Pourtant, péremptoire et catégorique. Ils ont observé des résultats sur leurs patients, et bon, et voilà. Aucun n'embraye sur l'hypothèse qu'il y ait deux laits: le lait cru, le "vrai", et le nouveau lait.[...] D'autre part, le lait cru et entier, non homogénéisé, non UHT-isé, et ses dérivés (beurre de lait cru, fromages idem), sont un apport incomparable en vitamine A et en acides protecteur du cancer (CLA), entre autres milles choses - la principale étant que le lait cru est riche en deux acides aminés, puissants détoxifiants du foie, qui disparaissent à la cuisson. Ils sont utilisés en traitement de maladies invalidantes aujourd'hui (sous forme de poudres très chères; non, mais, vous ne croyez tout de même pas qu'on vous aurait révélé tout haut tout chaud qu'il y avait les mêmes dans le lait cru?). Trop de lait n'est pas bon pour la santeUne expertise récente remet en cause les bienfaits naturels du lait. Selon cette étude, une consommation excessive de lait pourrait avoir l’effet inverse de celui espéré. Les laitages favorisent la fixation du calcium sur les os, et préviendraient ainsi de l’ostéoporose. Mais, en consommer en trop grande quantité ne ferait, d'après cette étue que la favoriser. Certes, les produits laitiers présentent certains atouts nutritionnels à ne pas négliger, mais le calcium tant recherché se trouve dans d’autres aliments que le lait… Elément fondamental pour l’ossification de notre squelette, les besoins journaliers en calcium varient selon l’âge. Selon l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments), l’apport journalier recommandé pour les enfants est de 500 mg, 800 mg jusqu’à 9 ans, 1200 mg pour les adolescents, 1000 mg pour les adultes, et 1 500 mg pour les personnes âgées de 50 ans et plus. Le lait maternel Indispensable au bon développement du cerveau de l’enfant, le lait maternel contient cinq facteurs de croissance, le lait de vache, lui ne contient que 3 facteurs qui surviennent dans le développement de la musculature du veau. D’où cette conclusion, qu’une consommation excessive de lait favoriserait l’obésité mais serait également responsable de certains cancers. Des études démontrent que, trop de lait ferait chuter la vitamine D, une vitamine anti-cancer. Par ailleurs, chez l’enfant, une consommation excessive de produits laitiers peut être à l’origine de problèmes ORL (otites à répétition, rhinopharyngite…). De plus, un excès de lait associé à un excès de viande, entraînerait chez l’homme une hausse du cancer de la prostate. Okinawa, une alimentation sans laitagesL’idée n’est pas de dire qu’il ne faut pas consommer de lait mais que l’on peut varier les sources d’approvisionnement de calcium. On le trouve dans l’eau minérale, dans les produits laitiers, dans les sardines, dans certains féculents comme les haricots blancs mais également dans le persil, les amandes ou les crevettes. Le postulat de départ de l’étude, qui met en cause les produits laitiers, est que le lait ne serait pas un aliment indispensable. Dans de nombreuses contrées de par le monde, les populations ne consomment pas de lait et ne s’en portent pas plus mal. Les habitants de l’île d’Okinawa au Japon, connus pour avoir le plus grand nombre de centenaires au sein de leur population ont une alimentation sans laitages. A noter que les laitages n’ont fait leur apparition dans notre alimentation qu’au néolithique, auparavant, nos ancêtres n’en consommaient pas. Je constate que de plus en plus de personnes autour de moi ont fortement restreints leur consommation de fromages et de produits laitiers. Le lait est riche en protéines, en glucides et en lipides, ainsi qu'en certains minéraux (calcium, phosphore, zinc…) et en vitamines (A, B2, B12…). Ce quexplique ses influences positives sur la croissance. De par sa blancheur, le lait inspire la confiance et le naturel depuis toujours. C'est pourquoi il occupe une place importante dans notre quotidien tout comme ses dérivés. Cependant, il faut prendre conscience qu'ils ne sont pas des aliments parfaits pour autant... La flatteuse réputation du lait de vache n'est plus à faire mais elle est depuis peu remise en cause par de nombreux médecins, hygiénistes et chercheurs par le biais de recherches approfondies, et ce, partout dans le monde. En effet, de plus en plus d’études scientifiques montrent que consommer beaucoup de calcium laitier n’améliore absolument pas la santé des os! pourtant on nous a toujours dit que le lait permettait de lutter contre l’ostéoporose... Mais alors, comment expliquer le fait que les pays les plus consommateurs de lait sont aussi les plus touchés par cette maladie, tandis que, dans certaines régions de Chine, où l’on ne consomme aucun produit laitier, l’ostéoporose est inexistante ? Par ailleurs, notons que pour 70% de la population mondiale, intolérants ou allergiques au lactose, consommer du lait provoque entre autres douleurs articulaires, diarrhées, crampes… Et la vache dans tout cela? Croire que la production de lait n'implique aucune souffrance à nos chères ruminantes serait une bêtise. En effet, pour produire le lait, il est nécessaire qu'une vache mette bas, comme tout mammifère...Seulement, pour que la vache puisse donner son lait, on lui retire aussitôt son petit, âgé de trois jours maximum. Sa première grossesse aura lieu à 2 ans; elle sera à nouveau fécondée 3 mois après chaque vêlage (par insémination artificielle dans 65 à 75 % des cas); elle sera maintenue en lactation 7 mois minimum par an et l'éleveur continuera à la traire même pendant sa grossesse... Les vaches produisent actuellement environ 10 fois plus de lait (jusqu’à 10 000 litres par an), que ce dont leur petit aurait besoin, ce qui est exténuant pour l’organisme. Les vaches développent alors des malformations et souffrent aussi d'une forme d'arthrite due aux hormones qu'elles doivent absorber pour une plus grande production de lait. Ainsi, non seulement elles doivent supporter des grossesses répétées et se faire traire à longueur de journée, mais elles doivent aussi endurer la gêne de leur poids excessif. Avec un tel traitement, pas étonnant qu'elles en deviennent folles! De plus, en hiver, elles sont confinées dans de petits espaces. Leur vie s'achève ainsi beaucoup plus tôt que prévu, vers l'âge de 5 ans. • Près de 225 millions de vaches ont produit 551 millions de tonnes de lait en 2007 (contre 470 millions il y a dix ans). • La France est le deuxième producteur de l'Union Européenne, après l'Allemagne, avec 110 000 exploitations agricoles et 4,2 millions de vaches laitières. • Les Français boivent moins de lait liquide (-20%) et consomment moins de beurre (-8%), en revanche pas question de négliger le fromage avec 23 kg par an... Et l'environnement? Les vaches sont nourries par des fèves de soja (56,5 millions de tonnes consommées par le bétail européen en 2003), qui viennent principalement du Brésil et d'Argentine. Or dans ces pays, la culture intensive du soja se traduit par la déforestation, un usage conséquent de pesticides, d’OGM, la monoculture qui affaiblit les sols et appauvrit les populations locales qui ne sont plus en mesure de se consacrer aux cultures vivrières. Liste de 1 éléments • Par ailleurs, pour produire 27 litres de lait, une vache doit boire plus de 170 litres d’eau. fin de liste Cependant, en 1999, Eco-emballages, qui organise le tri, la collecte sélective et le recyclage des emballages en France, initiait un partenariat avec Syndifrais et ses 14 sociétés adhérentes, qui pèsent 90% du secteur des produits laitiers. De plus, on trouve aujourd'hui des produits laitiers bio dans toute la grande distribution. Ce lait bio est de meilleure qualité nutritionnelle que le conventionnel. Une étude initiée par l’Union Européenne depuis 2004, à laquelle participent 31 instituts de recherche, entreprises et universités, a montré que le lait bio est plus riche en vitamine E, en beta-carotène, en oméga 3 et qu’il contient 60% d’antioxydants en plus. Quelle différence pour les vaches? La production de lait bio est bien plus respectueuse des animaux et de l’ environnement. Les vaches consomment des aliments bio à 100% qui doivent s’éloigner le moins possible de leur régime naturel. De plus, le recours aux antibiotiques, systématique en conventionnel, est limité à deux fois par an: l’homéopathie et la phytothérapie sont privilégiées. On se préoccupe également du confort de nos ruminantes. A l’intérieur, elles disposent d’un espace minimum, il est interdit de les attacher (sauf dérogation) et elles ont accès à l’extérieur en permanence. Et lorsque les vaches broutent dans les pâturages, elles ont droit à un demi-hectare chacune au moins. Mesdames sont servies! Attention, les conseils suivant ne concernent que l?adulte. Il est dangereux, chez l?enfant, de remplacer le lait sans prendre un avis médical. De l'eau minérale, laquelle peut contenir de 500 à600 mg de calcium par litre.Du lait de soja àcondition qu'il soit enrichi en calcium (1.200 mg par litre, comme le lait de vache). Du lait de riz enrichi en calcium ou du lait d'amande. Du tofu.Des sardines entières (360 mg/100g).Des produits àbase d'amandes, de noix, de noix du Brésil. Des figues sèches. Des olives.Des légumes comme les épinards, poireaux, bettes, fenouil, cresson, céleri, navets, salsifis et les crucifères (brocoli, chou, choucroute...). Des algues comme le kombu, le wakame (13 fois plus riche que le lait), le nori vert et l'ulve. Des herbes fraîches ou en poudre : marjolaine, basilic, thym (20 fois plus riche que le lait), la sauge, le romarin, l'estragon, l'aneth, la cannelle.Quant au beurre, il peut être remplacé par des margarines àl'huile d'olive et/ou au colza.La crème fraîche peut être remplacée par du ' soja cuisine '. Attention, l'absorption et la fixation du calcium dépendent d'un apport suffisant en vitamine D. Il est donc indispensable d'en prendre régulièrement ou de s'exposer au soleil. Lait Ribot Le lait ribot est une spécialité typiquement bretonne, on dit même qu'elle est d'origine gauloise ! Et que vous trouverez difficilement ailleurs sous cette appellation ! Traditionnellement c'était , le plat du vendredi, jour maigre... On servait le lait ribot accompagné de pommes de terre ou de galettes, et surtout il était consommé dans les maisons pauvres... On l'appelait aussi lait baratté ( la ribotte est l'autre nom de la baratte), le bas-beurre, à la teneur en matière grasse très faible... On peut lui donner aussi le nom de petit lait, de lait fermenté... La maîtresse de maison préparait le lait ribot en chauffant du lait de vache avec un reste de lait fermenté. Cette boisson douce avec une petite pointe d'acidité, onctueuse pouvait également se servir en encas ou pour le petit déjeuner... Et puis pas de contre-indication liée au lactose, la fermentation l'a détruit... c'est donc un produit sain, complet, bénéfique pour toute la famille ! l’origine, c’est le liquide qui s’écoule de la baratte (ribotte en breton) lorsque l’on bat le beurre. Maintenant, c’est du lait maigre (1 à 3 % de matière grasse), fermenté (comme le yaourt) mais avec d’autres souches de bactéries. Lait battu, babeurre, labné, lben, buttermilk... sont cousins germains et substituables dans les recettes. On les trouve au supermarché, à côté du lait frais. Au goût, on dirait du yaourt à boire nature, plus liquide et plus onctueux. POURQUOI ON L’AIME Parce qu’il a le velouté de la crème, l’acidité du yaourt... et la légèreté avant tout ! Il émulsifie, allège et donne un coup de punch acidulé. Dans la cuisine indienne, il remplace le yaourt avec panache. ON EN FAIT... Un plat traditionnel Des rattes cuites dans leur peau, arrosées de lait ribot et de ciboulette, servies avec de la truite fumée. Des petits dèj’ sympas Le buttermilk est le secret de nombreuses recettes anglo-saxonnes : scones dodus, muffins aériens et pancakes inimitables. Pour les réussir comme à New York, battez 2 oeufs avec 1/2 l de lait ribot et un filet d’huile neutre, ajoutez sans trop mélanger 250 g de farine fluide, 3 cuillerées à soupe de sucre, 1/2 sachet de levure chimique et une pincée de sel... et faites cuire par petites louches dans la poêle à crêpes. Des goûters pêchus Du lait ribot + des fruits rouges ou exotiques = des smoothies qui déménagent ! Des desserts légers En remplaçant la moitié du lait par du lait ribot, les clafoutis s’envolent en douceur, la panna cotta se satine (à condition de ne pas le faire chauffer). Il se fait sorbet tout en suavité, chez Olivier Roellinger (Les Maisons de Bricourt, à Cancale). Des assaisonnements légers Le lait ribot remplace l‘huile dans les soupes froides (concombre, petits pois ou oseille), dans le caviar d’aubergine, ou pour arroser tomates et crudités comme Nathalie Beauvais (Le Jardin Gourmand, à Lorient). Tendres marinades Faites mariner poulet, poisson blanc, gambas dans du lait ribot assaisonné d’épices selon votre goût (poivre long, coriandre, curry...). Essuyez, faites cuire au barbecue ou sous le gril du four. Résultat exceptionnellement tendre et savoureux, qui rappelle les arômes et la finesse du tandoori. Recette de galette au lait Ribot : Coupez les galettes en morceaux Les faire revenir dans une poêle afin qu’ils soient bien dorées. Mettre dans un grand bol Versez le lait Ribot dessus et déguster. C’est simple comme bonjours et vraiment bon. Patates au lait ribot : Faire cuire des pommes de terre épluchées et coupez en cube à la vapeur avec des petites herbes selon vous goûts. Mettre du gros sel de guérande et du poivre du moulin. Mettre dans un assiette bien creuse. Versez du lait Ribot. C’est prêt. Gâteau au lait ribot Ingrédients : 100 g de beurre pommade - 100 g de miel - 3 oeufs - 100 ml de lait ribot - 100 g de farine de sarrasin - 50 g de farine de blé - 2 bananes bien mûres - 50 g de pépites de chocolat Temps de préparation : 10 min Niveau : facile Coût : économique Préparation : 1. Préchauffez le four à 180°C. 2. Avec un fouet battez le beurre et le miel en crème. Si votre miel est trop dur, faîtes le fondre à feu doux dans une casserole. 3. Ajoutez le lait ribot puis les œufs un par un. 4. A chaque addition d'œuf, joignez une cuillère à soupe de farine. 5. Mélangez bien à chaque fois. 6. Incorporez ensuite, petit à petit, le reste de farine tout en continuant de battre. 3. Coupez les bananes en rondelles et versez-les dans l'appareil avec les pépites de chocolat. Mélangez bien. 4. Versez la préparation dans le moule préalablement beurré et fariné. 5. Mettez au four et laissez cuire environ 30 minutes. Quant le gâteau est cuit, laissez refroidir et démoulez sur une assiette.