HISTOIRE de la myrtille origines d'Eurasie ou d'Amérique du Nord. On note qu'il existe de nombreuses variétés. Elles s'appellent Myrtille, Airelle noire, Luce, Brimbelle Gueule noire, Teint vin, Raisin des bois de la famille des éricacées. Elles aiment le climat des zones tempérées . Elles poussent sur des sols sauvages, il pousse un peu partout mais abonde dans les régions peu fertiles, les terrains bourbeux déboisés par les brûlis, les sous-bois, les sols acides Description: La myrtille, poussant sur des buissons, ce fruit de l'airelle est rond, à peau lisse, de 8 mm de diamètre environ, bleuté tirant sur le noir à certains endroits, avec un aspect givré. L'extrémité rattachée au pédoncule présente une petite collerette recourbée. Ses feuilles étroites sont d'un beau vert vif finement dentées mais tournent au rouge foncé à l'automne. Au printemps le buisson se couvre de fleurs blanches en ombelles qui se transformeront en fruit globuleux dès le mois de juillet. Symbole d'humilité et de timidité, cette fleur jupitérienne est également signe d'équilibre, de connaissance et de justice. On doit son nom scientifique "Centaurea", au centaure Chiron, fondateur de la médecine : c'est lui qui forma Esculape. Il inventa nombre de remèdes à base de plantes, notamment une solution de racines de bleuets, utilisée pour améliorer la vue, d'où son nom de "casse-lunettes" qui a prévalu durant la première guerre mondiale chez les pilotes. Il est si gros, si présent dans la mentalité des habitants du Lac St-Jean que ces derniers sont surnommés les "Bleuets" qu'on prononce "Beluet" ou encore les Bleus. On raconte que les premiers colons français, explorant la région, on trouvé es myrtilles d'une taille si impressionnante, qu'ils les ont qualifiés de "bleuet", terme employé à l'époque pour désigner une grosse tache d'encre bleue. Juste avant l'automne, des centaines de familles vivent sous la tente pendant plus d'un mois dans les régions incultes des «grands brûlés» pour cueillir ces petits fruits afin de cueillir cette manne bleue qui donne lieu à de grandes réjouissances. Les vitamines et bienfaits Véritable apport énergétique, la myrtille se situe au niveau de l’abricot et de l’ananas. Elle est source de vitamines B, C (20mg/100g), E (2mg/100g) et P (les flavonoïdes, 25g/100g). Toutefois, la présence de provitamine A est peu caractéristique atteignant seulement 0.03mg/100g. La myrtille sauvage contient davantage de fibres (4g/100g) et est moins sucrée que celle cultivée. Les acides organiques, quant à eux, représentent près de 1.4g/100g. Petit fruit de plaisir, elle sait vous hydrater et vous rafraîchir. La myrtille apporte également à votre corps un certain nombre de minéraux soit 300mg/100g : du potassium qui domine sur le fer, le magnésium, le calcium, le zinc et sur les autres oligo-éléments. Peu calorique, ce fruit possède des vertus antiseptiques, désinfectantes et diurétiques. Sa consommation limite ainsi les risques de cancers, de maladies cardio-vasculaires et de mauvaise circulation sanguine. Ses anthocyanidines préviennent les affections liées aux yeux comme la cataracte. Ils sont une véritable protection des tissus du cerveau et affermissent les capillaires. Et pour profiter de la myrtille tout au long de l’année, vous pouvez la congeler ; vous ne nuirez pas à ses bienfaits nutritionnels ni à ses qualités gustatives... Les remèdes de grand-mère > Faciliter la circulation sanguine et lutter contre le diabète : Réalisez une tisane uniquement avec des feuilles de mûres. Dans un litre d’eau bouillante, laissez-y macérer une dizaine de feuilles de myrtilles. Buvez-en régulièrement tout au long de la journée soit environ quatre tasses par jour. > Améliorer la vision : Consommez chaque jour l’équivalent de 120 mg de myrtilles. Nature, en jus, tarte ou compote, ce fruit est communément préconisé pour corriger votre vision oculaire.