Les bonbons La naissance de la confiserie (et des premières confections de bonbons), remonte probablement à des temps très anciens. Elle coïncide sans doute avec la découverte du miel. Le développement et la diversification de la confiserie vont de pair avec la culture et le raffinement. Le sucre est une denrée relativement rare en Europe jusqu'au XIVème siècle, époque à laquelle l'Europe commence à en organiser le commerce. C'est l'Italie qui la première importe la canne à sucre et qui, la première, fabrique des confiseries. En France, les débuts de la confiserie sont un peu poussifs : la vente du sucre est du ressort exclusif des apothicaires qui le vendent à l'once et fort cher. Le sucre est tout d'abord considéré comme un médicament. C'est le mariage de Catherine de Médicis avec le futur roi Henri II qui permet au savoir-faire italien de pénétrer la France et de contribuer au développement de la confiserie. Catherine de Médicis a en effet entraîné avec elle des confiseurs et glaciers italiens. Le plus célèbre d'entre eux, Jean Pastilla, répandra la mode de la pastille. Il y eut ensuite la praline, douceur fabriquée par le maître d'hôtel du Maréchal du Plessis Praslin, Clément Jaluzot. Au XVIIIème siècle, la confiserie française est l'une des plus inventives et des plus recherchées : sucre d'orge, pastilles aux fruits, gommes, réglisse… Vers 1760, le confiseur Pecquet, l'inventeur des dragées devint fournisseur officiel de la Cour. A l'époque, les sucreries sont placées dans de petites boites, des bonbonnières ou drageoirs, et s'offrent dans l'aristocratie, aux dames comme aux messieurs. La confiserie connaît un nouvel essor avec la découverte en 1519, au Mexique, du chocolat par les Espagnols. Les Espagnols introduiront le chocolat en Espagne en 1528 et gardèrent le monopole de son importation et sa fabrication jusqu'au XVIIème siècle. Au XXème siècle, les Français aiment les bonbons. Pour preuve, un sondage de la Sofres en 1999. Plus de 55% des français considèrent les sucreries comme des produits de consommation courante. Pour 61% des français manger des bonbons c'est pouvoir se faire plaisir à tout moment. Pour 24% des sondés, les bonbons ont des vertus apaisantes (vertus plébiscitées par 27% des femmes). Les bonbons se partagent avec les enfants pour 36% des personnes interrogées, ils se grignotent également au cours des sorties ou soirées entre amis. N'oublions jamais que bonbon, finalement, cela veut dire deux fois bon.